ROMAN HISTORIQUE Venise trahie: La Vénitienne de Bonaparte dans la tourmente révolutionnaire
Gabriel Milesi, économiste, ancien chef du service économique de France-Inter et rédacteur en chef à Europe 1, partage sa vie entre Venise et Paris depuis plus de vingt ans. Il a déjà publié Jacques Delors, l'homme qui dit non (Belfond, 1995), Le Roman de l'euro (Hachette Littérature, 1998), Les Dynasties du pouvoir de l'argent (Michel de Maule, 2011) et la première partie de cette fresque romanesque, La Vénitienne de Bonaparte (Michel de Maule, 2013).
Ils veulent assassiner Bonaparte !
Le Général en chef de l'armée d'Italie est en train de négocier un traité de paix avec l'Autriche qu'il vient de vaincre.
Au passage, il a pris le contrôle de Venise et de la Vénétie.
Isabella Teotochi-Albrizzi et ses amis jacobins, désireux de réformer la République aristocratique, ont favorisé l'arrivée des Français. Ils espèrent que celui qui s'est surnommé lui même le "Libérateur de l'Italie", tiendra ses promesses de créer une Italie démocratique.
A la demande de Bonaparte, la vieille République aristocratique de Venise est remplacée par une Municipalité démocratique qui révolutionne les habitudes et les traditions. Mais, face aux exigences financières du Général en chef, la Sérénissime s'enfonce peu à peu dans la misère. Venise, coupée de la Terre ferme, de ses colonies, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le peuple grogne contre les Français et contre les Municipalistes. Des soldats sont assassinés.
Pourquoi le Généralissime ne desserre-t-il pas son étreinte ? Peu à peu, le doute s'installe sur ses véritables intentions. L'Inquisiteur Dandolo, de la prison où il a été jeté après avoir tenté de renverser à son profit l'ancien régime, fomente un nouveau complot.
Une nouvelle fois Isabella se met en travers de sa route.